2007/11/29

Et si l’Éternel était vraiment mon berger?


Voici un excellent exercice pour cette semaine. Joignez-vous à moi et faites-moi savoir s’il vous a été utile.

Détendez-vous et imaginez la scène dépeinte dans Psaumes 23:1-3, c’est-à-dire la brebis qui se repose dans de verts pâturages, sans brouter. Elle est si rassasiée qu’elle reste allongée, et ne pense pas à se nourrir. Lisez les versets sous cette optique (et remplissez les espaces laissés en blanc en vous inspirant d’événements que vous vivez).

Seigneur, tu es mon berger. Et c’est pourquoi j’ai tout ce dont j’ai besoin, même lorsqu’il est question de _____________________. Seigneur, tu m’offriras de verts pâturages, même si je ne les reconnais pas à première vue. Je peux avoir le sentiment qu’il me manque quelque chose, mais je finirai par la trouver. Je la découvrirai plus rapidement si je me repose (m’étends) en Dieu. Il y a des eaux paisibles où je pourrai m’abreuver dès que j’en sentirai la nécessité. Aujourd’hui, en raison de certaines situations comme ____________________, je devrai peut-être boire fréquemment.

Dieu, tu restaures mon âme. Elle n’a jamais été aussi saine. Si je deviens désorienté, TU me guideras sur le bon sentier. Encore une fois, il est possible que je ne m’en aperçoive que plus tard, mais je peux faire confiance à Dieu, à sa présence et à sa puissance.

2007/11/27

Un cœur de père...


De temps à autre, la version des Écritures THE MESSAGE tape dans le mille. La description du cœur paternel que Paul fait aux Corinthiens est l’un des ces passages qui me touchent particulièrement (1 Cor. 4:14-16). Je vous propose une traduction libre :

Ce n’est pas pour vous réprimander ni pour vous faire honte que je vous écris cela, mais en tant que père qui aime ses enfants et qui souhaite qu’ils grandissent dans la bonne voie et ne deviennent pas capricieux. Il y a de nombreuses personnes autour de vous qui sont impatientes de vous faire remarquer vos erreurs, mais il y a peu de pères disposés à consacrer temps et effort à aider leurs enfants à grandir. C’est lorsque Jésus m’a aidé à vous communiquer le message de Dieu que je suis devenu votre père. Je ne vous demande pas de faire ce que je ne fais pas moi-même.
Après la lecture de ce passage, je sens le besoin de faire le point sur mon rôle de père auprès de mes enfants propres, de mes fils et de mes filles spirituels et des croyants de mon entourage qui n’agissent pas toujours comme j’aimerais qu’ils le fassent. À cet égard, comment te comportes-tu?

2007/11/15

Huit degrés d’autorité pour le croyant

Adapté et résumé à partir de documents publiés par Stephen Crosby[i]
« Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n’y a pas d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées par Dieu. C’est pourquoi celui qui s’oppose à l’autorité résiste à l’ordre de Dieu, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes. » (Romains 13:1-2)
Il est important de comprendre l’autorité du Royaume, mais une grande partie de ce qu’on nous a enseigné, ou de ce que nous avons simplement accepté, ne répond plus à nos attentes. L’abus d’autorité et la bibliolâtrie, entre autres, ont envahi une bonne partie de notre compréhension en tant qu’Église évangélique.
Selon Stephen Crosby, nous devons comprendre qu’il existe des degrés d’autorité qui se classent de la façon suivante :
1. l’autorité souveraine – l’autorité impériale dans la personne du Seigneur;
2. l’autorité de la Parole;
3. l’autorité de la loi;
4. l’autorité de la conscience;
5. l’autorité de la famille
6. l’autorité fonctionnelle;
7. l’autorité déléguée;
8. l’autorité des coutumes.

Autorité souveraine
L’autorité souveraine réside dans la personne de Christ. Aucune personne, église, ou organisation, ni aucun dirigeant, conseiller, disciple, père spirituel, pasteur, apôtre ou prophète n’a le droit d’usurper cette autorité dans la vie du croyant, ni de s’interposer entre ce dernier et le Seigneur pour jouer un rôle malavisé de médiateur ou de conseiller spirituel. Les brebis appartiennent à Jésus, qui déclare : « Mes brebis entendent ma voix et elles me suivent ». Pour le croyant, l’autorité souveraine de Jésus, qui s’adresse en toute intimité à ses disciples, est primordiale. Mais peut-on vraiment espérer que tous les croyants entendent sa voix? C’est là une question qui préoccupe l’Église depuis un bon moment. Peut-on s’attendre à ce que les croyants lisent et comprennent la Bible? C’est la raison pour laquelle la Bible est restée fort longtemps dans un coffret fermé à clé à l’avant de l’église. Seul le prêtre était en mesure de comprendre et d’interpréter la Bible.

Autorité de la Parole
Christ est le Verbe incarné. Les Écritures sont littéralement l’expression de sa personne. Lorsqu’elles sont illuminées par l’œuvre du Saint-Esprit, les Écritures sont aussi vivantes que la personne de Christ et exigent la même soumission.
Aucune vision ou prophétie ni aucun rêve ou aperçu subjectifs ne peut se mesurer à la volonté que Dieu a révélée dans les Écritures. Tout se tient ou s’affaisse en fonction de la Parole. Les apôtres de la première génération qui ont témoigné de la résurrection, ont ressuscité des morts, et ont accompli des miracles et enseigné aux Béréens, dont on faisait l’éloge car ils vérifiaient dans l’Ancien Testament la véracité de la doctrine qui leur était présentée.

Autorité de la loi (contractuelle)
Ce degré d’autorité a trait aux affaires civiques, aux questions juridiques, aux ententes contractuelles, etc. Jésus a dit : « Rendez donc à César ce qui est à César ». Dieu établit l’autorité. Sans toutefois renier sa foi ou maudire Dieu, le croyant doit obtempérer aux autorités civiles. Lorsqu’il est forcé de choisir entre ses convictions morales et l’obéissance aux autorités civiles, le croyant doit faire un choix et accepter les conséquences d’être conforme à la morale et fautif sur le plan de la loi.

Autorité de la conscience
« Mais celui qui a des doutes au sujet de ce qu’il mange est condamné, parce que sa conduite ne résulte pas de la foi. Or, tout ce qui ne résulte pas de la foi est péché. » (Romains 14:23)
« ... ils montrent que l’œuvre de la loi est écrite dans leurs cœurs; leur conscience en rend témoignage, et leurs raisonnements les accusent ou les défendent tour à tour ». (Romains 2:15)

Sur certains sujets, les Écritures sont muettes, vagues, floues ou semblent contradictoires. Dans ces domaines, notre conscience constitue la plus haute autorité à laquelle nous devons obéir. Voici quelques exemples :
  • les styles de musique;
  • l’utilisation de maquillage;
  • les tatouages et le perçage corporel;
  • les films;
  • l’appartenance à une église (membership)
  • les styles de vêtements;
  • l’éthique dans l’éducation des enfants.

La Confession de foi de Westminster nous offre d’excellentes indications pour aborder ces questions.

  1. Rien de ce qui est contraire aux Écritures ne peut être vrai.
  2. Outre les Écritures, rien n’a force obligatoire; en revanche, cela peut être vrai.
  3. Dans les choses essentielles, conformité; dans les choses non essentielles, liberté; dans toutes choses, charité (amour et compassion).

Il peut être nuisible de s’en remettre uniquement à sa conscience et aux choix individuels. Cela peut mener à l’erreur et causer du chagrin. La nature du développement dans une atmosphère de liberté de l’Esprit est la liberté d’être fautif. Nous ne sommes pas libres de pécher, mais nous devons être libres de commettre de graves erreurs. La liberté et le respect de la valeur intrinsèque d’une personne comportent des risques. Dans ce domaine, nous avons le droit de nous tromper et même d’être stupides. C’est le prix de la liberté. Demander aux autres d’adhérer à notre point de vue sur des sujets peu importants n’est pas de notre ressort. Notre devoir consiste à nous entraider et non à contraindre les autres à adopter un comportement ou une philosophie.


Autorité de la famille
Dieu a constitué la cellule familiale avant l’Église, ses offices et ses ordonnances. La famille est la plus petite entité de l’Église. L’Église et ses dirigeants n’ont pas le droit de vous dire comment vous devez diriger votre famille, sauf en ce qui a trait au péché. Les dirigeants de l’Église peuvent implorer et offrir des conseils, mais ils ne peuvent exiger quoi que ce soit.

Autorité fonctionnelle
Parfois je me demande ce qui ce serait passé si Jésus avait adopté l’approche que l’Église utilise si souvent. Il faut faire quelque chose. Quelqu’un doit le faire. Demandons à des bénévoles; toute personne enthousiaste fera l’affaire. L’autorité est fondée sur le ministère et le ministère est fondé sur la mort et la résurrection. Lorsque l’autorité outrepasse le ministère, elle devient statutaire et n’a aucune substance spirituelle. L’autorité fonctionnelle découle de mon domaine de compétence. Elle est celle du service efficace animé par l’Esprit.
L’autorité fonctionnelle d’une personne provient de trois sources :

  1. naissance (talents naturels : grâce accordée à l’humanité),
  2. apprentissage (formation et expérience);
  3. dons surnaturels.

L’Église prétend posséder de nombreux dons surnaturels, mais elle doit reconnaître le rôle de la grâce commune pour tous.
Prenons l’exemple suivant :
Vous êtes impliqué dans un terrible accident de voiture. Vous apercevez votre bras qui gît à quelques mètres de vous. Trois personnes ont été témoins de l’accident : la première a le don de la compassion, la deuxième est une traumatologue hindoue et la troisième est prophète. Qui aimeriez-vous voir prendre la situation en main? Dans ce cas-ci, l’autorité fonctionnelle devrait revenir à la médecin spécialiste.
Selon Crosby, il y a, au sein de l’Église, à chaque heure de chaque jour, du chagrin, de la douleur, de l’abus et de la confusion causés par des gens qui ne comprennent pas le principe de l’autorité fonctionnelle ou qui en raison de leur insécurité sont incapables de le reconnaître. Dans le Nouveau Testament, la plupart des enseignements sur la soumission ont trait à la réciprocité et non à l’autorité statutaire.

Autorité déléguée
Il s’agit du premier degré d’autorité exercée par un mortel sur un autre mortel. L’autorité déléguée ne dépend pas nécessairement de l’âge, des talents, de la formation ou des compétences, mais de la mission confiée par une autorité supérieure. Par exemple, on délègue à Jean la responsabilité de diriger la circulation dans un stationnement. Un évêque tente de se garer dans la section réservée aux nouveaux visiteurs. Dans cette situation, qui détient l’autorité? Jean a clairement obtenu l’autorité et le stationnement est SON domaine.

Autorité des coutumes
« À Rome, faites comme les Romains ». Cette citation provient de la littérature chrétienne primitive. C’est le conseil que les pères de l’Église ont donné aux chrétiens qui se demandaient comment ils devaient se comporter lorsqu’ils visitaient une église dont les pratiques confessionnelles étaient différentes des leurs. Chaque église locale a sa propre valeur et sa propre mission. Il y a souvent des « attentes non dites » en ce qui a trait à la façon dont les chrétiens devraient se « comporter ». Paul ne s’attendait pas à ce que les congrégations d’autres régions aient nécessairement les mêmes opinions sur tous les sujets. Prenons par exemple le récit de la femme voilée dans 1 Corinthiens 11. De nos jours, un grand nombre de gens oublient souvent la partie la plus importante du passage : « Nous n’avons pas cette coutume, ni les Églises de Dieu » (1 Co. 11:16). Les coutumes ont préséance sur les libertés chrétiennes lorsqu’il y a danger d’un conflit potentiel.

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