2008/01/18

La parabole du roi et de l’étoile de mer

  • Il était une fois un grand et puissant roi qui, chaque année, célébrait son anniversaire en se rendant à la plage. Afin que tous soient au courant, pendant la semaine précédant cet événement important, on envoyait des messagers au bord de la mer lire l’édit royal suivant : « Le roi allait célébrer son anniversaire à la plage et toutes les créatures devraient quitter la grève avant l’arrivée de celui-ci. Les bernard-l’hermite allaient devoir déménager leurs modestes pénates dans un autre coin de la plage. Les mouettes avaient l’ordre de rassembler les palourdes paresseuses et de les transporter ailleurs. » Le roi était souverain et la plage lui appartenait.
Mais cette année-là, l’anniversaire du roi allait se dérouler autrement. Tandis que le roi barbotait dans quelques centimètres d’eau tiède, il aperçut une étoile de mer.

« Que fais-tu là ? », lui demanda le roi.

« Roi tout-puissant répondit l’étoile, vous régnez depuis de nombreuses années. Mais je ne suis pas une créature ordinaire. Je suis une idée dont le temps de germer est venu! »
« Je dois donner une bonne leçon à cette créature afin que tous apprennent à respecter les règles du royaume », se dit le roi.
Il ordonna à ses serviteurs de dépecer l’étoile de mer et de jeter les morceaux dans l’eau en guise d’avertissement à tous. Aucune nouvelle idée ne serait tolérée dans ce royaume.

Les serviteurs exécutèrent l’ordre du roi et tous reçurent une leçon.

1 x 5 = 5

5 x 5 = 25

25 x 5 = 125

125 x 5 = ...

2008/01/08

Psaume 23 - suite

Je vous invite à vous joindre à moi et à approfondir l’exercice que nous avons commencé la semaine dernière. En silence, méditez sur les versets 4 à 6 du Psaume 23, qui est en quelque sorte paraphrasé ci-dessous.
Étant donné que je commence à croire que le Seigneur est véritablement mon berger, je ne crains plus autant les ténèbres de l’existence. Il s’agit de la mort de mon être qui, auparavant, était pour moi une grande source de frayeur. Tout meurt. La mort fait partie de la vie, et dans le contexte chrétien, s’il n’y a pas la mort, il n’y a pas la résurrection.
Il m’arrive parfois de n’avoir peur de rien. Je vois la main de Dieu qui me guide et me réconforte (v.4). Dans ces moments forts, lorsque je fais face à mes ennemis ou à ceux qui m’agacent, je sens que Dieu est derrière moi, qu’il m’infuse son amour et qu’il me donne ce dont j’ai besoin. En fait, son amour déborde. De temps à autre, j’offre un peu de ce trop plein d’amour à mes ennemis (v.5). J’attends avec impatience ces moments de « débordement » et la joie de bénir ceux qui m’ont offensé et blessé.
Chaque jour, je suis témoin d’actes de bonté et de compassion qui se produisent dans les circonstances les plus étranges. Se pourrait-il que la raison soit que je ne l’exige plus des autres? Se pourrait-il qu’il s’agisse d’un sous-produit de ma nouvelle préoccupation à « être » plutôt qu’à « faire »? Je suis satisfait de passer la journée auprès de Jésus. Peu importe ce qu’il a en tête, je veux le suivre. Existe-t-il un endroit plus agréable?