2008/01/08

Psaume 23 - suite

Je vous invite à vous joindre à moi et à approfondir l’exercice que nous avons commencé la semaine dernière. En silence, méditez sur les versets 4 à 6 du Psaume 23, qui est en quelque sorte paraphrasé ci-dessous.
Étant donné que je commence à croire que le Seigneur est véritablement mon berger, je ne crains plus autant les ténèbres de l’existence. Il s’agit de la mort de mon être qui, auparavant, était pour moi une grande source de frayeur. Tout meurt. La mort fait partie de la vie, et dans le contexte chrétien, s’il n’y a pas la mort, il n’y a pas la résurrection.
Il m’arrive parfois de n’avoir peur de rien. Je vois la main de Dieu qui me guide et me réconforte (v.4). Dans ces moments forts, lorsque je fais face à mes ennemis ou à ceux qui m’agacent, je sens que Dieu est derrière moi, qu’il m’infuse son amour et qu’il me donne ce dont j’ai besoin. En fait, son amour déborde. De temps à autre, j’offre un peu de ce trop plein d’amour à mes ennemis (v.5). J’attends avec impatience ces moments de « débordement » et la joie de bénir ceux qui m’ont offensé et blessé.
Chaque jour, je suis témoin d’actes de bonté et de compassion qui se produisent dans les circonstances les plus étranges. Se pourrait-il que la raison soit que je ne l’exige plus des autres? Se pourrait-il qu’il s’agisse d’un sous-produit de ma nouvelle préoccupation à « être » plutôt qu’à « faire »? Je suis satisfait de passer la journée auprès de Jésus. Peu importe ce qu’il a en tête, je veux le suivre. Existe-t-il un endroit plus agréable?

Aucun commentaire: