Même une tasse de café - rechargée

Il y a quelques semaines, mon ami et coach, Glenn G., m’a mis au défi de payer un café à une personne choisie au hasard. Maintenant, quand je vais chez Starbucks (et occasionnellement chez Tim Horton), je prends davantage plaisir à faire ce geste. Ce matin, quand j’ai fait connaître mes intentions au caissier, les paroles suivantes de Jésus me sont venues à l’esprit :


« Celui qui reçoit un prophète en qualité de prophète recevra une récompense de prophète, et celui qui reçoit un juste en qualité de juste recevra une récompense de juste. Et quiconque donnera seulement un verre d’eau froide à l’un de ces petits parce qu’il est mon disciple, je vous le dis en vérité, il ne perdra point sa récompense. » (Mt 10:41-42 NEG)

Pendant des années, j’ai été conscient de l’importance d’honorer et de bénir les hommes et les femmes de Dieu qui jouent un rôle important dans ma vie. Je veux les bénir en leur offrant un repas, un café, etc.. Curieusement, en tant que membre de l’Armée du Salut (un organisme reconnu pour son soutien aux démunis), je n’avais jamais remarqué le lien qui existait entre les versets 41 et 42. Chaque fois que j’offre un café à un inconnu, je crois que Dieu, d’une manière ou d’une autre, accorde une bénédiction à cette personne, et aussi à moi-même.

Avez-vous déjà eu une expérience semblable? Je crois que ce concept que j’avais mis à l’essai fera désormais partie intégrante de mon mode de vie. Je continuerai à offrir des cafés à des étrangers, en priant que ce geste produise une chaîne ininterrompue de bénédictions divines dans ce monde.

Julie décrit sa première expérience de Vents d'espoir.

- ‘ Venez jusqu’au bord.’
- Nous ne pouvons pas. Nous avons peur.
- ‘
Venez jusqu’au bord. ‘
- Nous ne pouvons pas. Nous allons tomber!
- ‘
VENEZ JUSQU’AU BORD. ’
Et ils sont allés.
Et Il les a poussés.
Et ils se sont envolés.

Cette citation d’Apollinaire (si mes sources sont exactes) m’inspirait déjà bien avant ma rencontre avec Jésus en 2004. J’y sentais l’appel d’un Dieu bienveillant qui nous invite, par la foi, à sauter – dans le vide? – pour le rencontrer. Lui faire confiance, et vivre enfin… enfin libre!

Cette liberté, je l’ai ressentie concrètement à ma première ‘sortie’ aux Vents d’Espoir, mardi dernier. Dans un café au vu de tous, désarmée du cadre plutôt rassurant des murs de l’église, j’ai pu constater la fidélité de Dieu. Je me suis sentie soutenue par la présence de l’Esprit, et non par MA présence d’esprit, fort heureusement!

Quel soulagement! Car me sachant être une lettre de Christ appelée à être manifestée, – à découvert, donc – je suis écrite par l’Esprit du Dieu vivant, et non par mes propres forces. Et je ne fais que commencer à intégrer cette réalité. Mais c’est là, dans ce vide de moi, que l’on peut séparer l’Homme de Dieu, pour ensuite être réconciliés par Sa grâce.

Merci Major David pour cette opportunité d’expérimenter ce vide rempli de Dieu. C’est alors que l’on peut être transformé ‘de gloire en gloire’.
Julie

Aimé le café - Tim's boul. Taschereau - mardi soir

Avez-vous aimé le café? Le temps que nous avons passé ensemble?
Remarques...

Qu'est-ce que «Vents d'espoir»?

Vents d’espoir est une église qu’on désigne sous le terme d’église simple ou encore d’église-maison ou d’église organique. Ce type d’église se multiplie rapidement. Les membres se réunissent dans des maisons, des bureaux ou sur des campus, là où Dieu est à l’œuvre. Ce modèle d’église est très populaire dans plusieurs parties du monde et se répand de plus en plus en Amérique du Nord. Une église se forme lorsque deux personnes et plus se réunissent au nom de Dieu. Notre défi consiste à franchir le mur qui cache habituellement l’église, et à aller vers les gens. Nous mettons en pratique les valeurs du royaume, à la vue de tous (notre lieu de rencontre préféré est le Starbucks du quartier). Il n’y a pas de sermon, ni d’équipe de louange mais de nombreuses conversations et bientôt, une moisson. Nous croyons que Dieu nous prépare à faire du verset Luc 10:2b une réalité. Ouvrez les yeux et voyez ce que le Père est sur le point de faire. Nous voulons ÊTRE là. Et vous? 

Raconter notre histoire

Il me semble que les rencontres entre pasteurs entraînent inévitablement des comparaisons : mon église compte tant de membres, et la vôtre? Leurs églises sont plus grandes, plus neuves, multifonctionnelles, etc. Comme je ne veux pas rater ma part de notoriété, j’adore raconter l’histoire de l’église Vents d’espoir. Le plus souvent, je le fais de la façon suivante :

Mon église est la plus petite du Québec. Elle est ouverte depuis janvier de cette année, et compte un membre et demi : moi-même et Daniel, un jeune homme de 16 ans. Daniel est un membre à part entière, car il a toute une vie de service devant lui. Quant à moi, je compte pour un demi-membre, à cause du nombre plus restreint d’années qu’il me reste.

Nous supplions constamment le Seigneur de la moisson de sauver des âmes et de les faire entrer dans son œuvre. Je crois que nous seront bientôt trois, puis quatre, et que nous formerons deux églises de deux membres chacune. Lorsque nous appliquons le principe des « deux ou trois » que Jésus nous a enseigné, il s’ensuit une croissance miraculeuse du royaume.